PDG de l'hébergeur français Gandi expliquait au Figaro: «Nous avons des clients américains qui refusent que leurs données soient hébergées aux États-Unis, ils veulent qu'elles restent en France.» Cette dernière, tout comme le FBI et la NSA, demandent aux entreprises technologiques de leur donner accès à leurs systèmes de chiffrement, qui empêchent l'interception des communications de leurs utilisateurs. Dans un courrier adressé au président Obama le 8 juin, deux associations qui représentent des grandes entreprises de la high-tech comme Google, Microsoft ou Facebook ont rejeté catégoriquement ces demandes. Hors de question pour elles d'affaiblir la sécurité d'outils censés garantir la vie privée des consommateurs.
Autant d'entreprises qui entrent dans les critères définis par la NSA. Cette deuxième vague de révélations intervient après celle portant sur les écoutes de politiques français. La plupart des sociétés sont classées opérateurs d'importance vitale (OIV), en raison de leur activité jugée stratégique. Les entreprises, dont la liste est classifiée, relèvent du secteur public comme privé, aussi bien dans le champ des transports que dans l'énergie, la gestion des eaux, la santé, ou encore les télécoms», mentionne Libération.
En mai dernier, la messagerie en ligne WhatsApp avait annoncé qu’un logiciel espion avait été transmis sur des téléphones via son application, évoquant comme origine une entreprise qui «travaille avec de nombreux gouvernements dans le monde».