Popola Asembleo en la Greka Urbo.
Dans l'Antiquité, l’Ecclésia est, à Athènes, l’Assemblée des citoyens. Elle vote des lois, le budget, la paix ou la guerre, l’ostracisme, elle tire au sort les bouleutes (présidents du conseil), les héliastes (membres des tribunaux), les 10 archontes (magistrats qui dirigent la république) et élit les dix stratèges.
Elle était composée de tous les citoyens ; leur nombre pouvait s’élever jusqu'à 40 000, extrême limite supérieure de cette estimation, sur une population dans toute la région d’Attique estimée approximativement entre 200 000 et 300 000 habitants. Ces citoyens pouvaient participer aux quarante réunions par année en proposant des amendements. L'espace disponible limitait la participation à 6 000 citoyens ; ce qui correspond également au quorum nécessaire pour certaines décisions, comme la naturalisation d'un nouveau citoyen. La participation était parfois moindre en raison de l’absentéisme dénoncé par les auteurs comiques de l’époque, et plus particulièrement Aristophane. Cette assemblée votait à main levée ou à bulletin secret les lois, la guerre et l’ostracisme ou autres projets de loi de la Boulè que lisait un héraut, ou encore élisait aussi les stratèges, généraux et magistrats. L’Ecclésia a d’abord siégé sur l’Agora avant d’être transférée sur la colline de la Pnyx sous Périclès (Le nom de la Pnyx est issu d’une racine signifiant en grec « serré »).